Xing I Quan
Poing de l’intention prenant forme.
Le XingYi Quan est un art martial interne, il a la particularité d’être un art de santé et de combat en utilisant un système basé sur les 5 éléments et les pratiques Taoiste. Il est la base essentiel pour comprendre les autres arts martiaux internes.
Ce style utilise la force élastique et intégrale du corps. Les déplacements sont linéaires, les techniques utilisées sont efficaces et explosives.
La base essentiel du Xing yi commence par les cinq mouvements fondamentaux, Wuxing (cinq formes) et suffise à acquérir des bases solides, ces mouvements font référence aux cinq éléments de l’alchimie taoïste : Bengquan poing qui écrase (bois), Piquan poing qui fend (métal), Hengquan poing qui contre (terre), Paoquan poing qui explose (feu), Zuanquan poing qui transperce (eau).
Les 5 poings s’enchainent indéfiniment pour submerger l’adversaire tel un rouleau compresseur.
Les mouvements sont fluides et détendus.
Le travail des exercices de main collante (touei shou) est présent pour développer les sens qui permettent d’adhérer de sentir et suivre la force. Les applications se font sur poussées, saisies et frappes pied poing.
Les sources profondes de cet art martial interne remonterait au Général YUE FEI (1103-1142) protecteur des frontières contre l’invasion des jin et héros national. Fondateur des Huit pièces de Brocards (Baduanjin), de la Boxe des serres de l’aigle et aussi expert dans le maniement de la lance (Yue Fei Gu Liang Jiang). Il fut sans doute le premier à utiliser le système des cinq mouvements ou éléments dans les arts militaires : terre, métal, eau, bois, feu, en liaison avec les cinq parties de la lance : la masse, le crochet, le pique, la hampe, l’étendard. Plus tard, il créa une boxe nommée Yao san shou (les trois mains de yao) suite à la mort de son frère lors d’une rixe.
Le Xing I Quan serait apparu au 16ème siècle s’appelant tout d’abord Xin Yi Liu He Quan et enseigné par un expert de la lance Chi che ke, plus tard il légua son style à trois de ses élèves qui quelque temps plus tard donneront trois branches et deviendra Xing I Quan.
- Exercices fondamentaux Ji Ben gong
- Nei Gong (préparation du corps).
- La marche.
- Les déplacements.
- Les postures.
- Les 5 éléments du Xing yi Quan.
- Enchainement des 5 poings.
- Les animaux du Xing Yi Quan.(facultatif)
- Touei shou (travail des poussées).
- Applications martiales et self défense.
Xing I Quan de forme évolutive de l’école San Yi Chuan
San Yiquan le « Poing des Trois Harmonies » est l’Ecole dirigée depuis 1979 par Georges Charles (Cha Li Shi dans les généalogies chinoises) successeur en titre et Maître Héritier de Wang Zemin (Wang Tse Ming ou Tai Ming Wong) (1909-2002) qui dirigeait l’Ecole du Liananquan (Lien Han Chuan ou Poing des Engendrements Circulaires) à Paris depuis 1949.
Il était lui-même le disciple direct du Maître Wang Xiangzhai (Wang Hsiang Chai) (1885-1963) Chef de l’Ecole du Dachengquan (Ta Cheng Chuan) et de l’Ecole du Yiquan (I Chuan) qui fut disciple direct du Maître Guo Yunshen (Kuo Yun Shen ou Fo Jun Sha surnommé « La Paume Divine ») (1864-1932).
Guo Yunshen fut lui-même disciple direct du Maître Li Neng Jan (Li Lo Neng) (1842-1919) qui fut l’initiateur de la forme dite « évolutive » (Ziran Men) du Xingyiquan et Chef de l’Ecole Yiquan.
Cette filiation ininterrompue et historique remonte au Général Yue Fei (1103-1142) qui fut le fondateur de l’Ecole Liuheyiquan (Liu Ho I Chuan) ou « Poing de l’Intention et des Six Harmonies » et qui fut le premier à utiliser le terme Yiquan (I Chuan) pour qualifier son enseignement.